Si 2012 se clôt

C’était l’année dernière. À Paris, le 18 avril 2011. La ville respirait normalement, ignorante de la perte à venir. Les traces de pas ne s’impriment pas dans les veines des trottoirs gris. Puis l’absence s’inscrit au-delà du visible, presque indiscernable. Sur cette image, il n’y a rien d’autre que mon âme déchirée. À peine ce moment a-t-il existé. C’était l’année dernière. À Paris, le 18 avril 2011.

Dominique Grave - Paris - 18 avril 2011

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Un commentaire pour Si 2012 se clôt

  1. nlelirzin dit :

    C’était il y a trois ans.
    Parce qu’un an plus tard, ce n’est plus l’année dernière.
    Un an plus tard, c’est en passe de devenir il y a bientôt trois ans.
    Pointillés de suspension…

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